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DE GEORGES SAND
06/01/2009 16:14
La nature est tout ce qu'on voit, Tout ce qu'on veut, tout ce qu'on aime. Tout ce qu'on sait, tout ce qu'on croit, Tout ce que l'on sent en soi-même.
Elle est belle pour qui la voit, Elle est bonne à celui qui l'aime, Elle est juste quand on y croit Et qu'on la respecte en soi-même.
Regarde le ciel, il te voit, Embrasse la terre, elle t'aime. La vérité c'est ce qu'on croit En la nature c'est toi-même.
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Le baiser
19/12/2008 13:53
Un baiser est un tour délicieux, Conçu par la nature, Pour couper la parole Quand les mots deviennent superflus....
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De Charles Baudelaire ( extrait)
08/12/2008 23:47
Hymne à la beauté
Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l'abîme, Ô Beauté ! ton regard, infernal et divin, Verse confusément le bienfait et le crime, Et l'on peut pour cela te comparer au vin.
Tu contiens dans ton oeil le couchant et l'aurore ; Tu répands des parfums comme un soir orageux ; Tes baisers sont un philtre et ta bouche une amphore Qui font le héros lâche et l'enfant courageux.
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A CHACUN SON CHAT
04/12/2008 13:47
Chat qui dort ou chat qui joue, Gros chat noir ou petit chat roux, A chacun son chat, à chacun ses goûts !
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Extrait de " Les pauvres gens " de victor hugo
01/12/2008 21:16
Qu'as-tu fait, toi, pendant ce temps-là?" Jeannie eut un frisson dans l'ombre et se troubla. "Moi? dit-elle. Ah! mon Dieu! rien, comme à l'ordinaire, J'ai cousu. J'écoutais la mer comme un tonnerre, J'avais peur. — Oui, l'hiver est dur, mais c'est égal." Alors, tremblante ainsi que ceux qui font le mal, Elle dit : "A propos, notre voisine est morte. C'est hier qu'elle a dû mourir, enfin, n'importe, Dans la soirée, après que vous fûtes partis. Elle laisse ses deux enfants, qui sont petits. L'un s'appelle Guillaume et l'autre Madeleine; L'un qui ne marche pas, l'autre qui parle à peine. La pauvre bonne femme était dans le besoin."
L'homme prit un air grave, et, jetant dans un coin Son bonnet de forçat mouillé par la tempête : "Diable! diable! dit-il, en se grattant la tête, Nous avions cinq enfants, cela va faire sept. Déjà, dans la saison mauvaise, on se passait De souper quelquefois. Comment allons-nous faire? Bah! tant pis! ce n'est pas ma faute. C'est l'affaire Du bon Dieu. Ce sont là des accidents profonds. Pourquoi donc a-t-il pris leur mère à ces chiffons? C'est gros comme le poing. Ces choses-là sont rudes. Il faut pour les comprendre avoir fait ses études. Si petits! on ne peut leur dire : Travaillez. Femme, va les chercher. S'ils se sont réveillés, Ils doivent avoir peur tout seuls avec la morte. C'est la mère, vois-tu, qui frappe à notre porte; Ouvrons aux deux enfants. Nous les mêlerons tous, Cela nous grimpera le soir sur les genoux. Ils vivront, ils seront frère et sœur des cinq autres. Quand il verra qu'il faut nourrir avec les nôtres Cette petite fille et ce petit garçon, Le bon Dieu nous fera prendre plus de poisson. Moi, je boirai de l'eau, je ferai double tâche, C'est dit. Va les chercher. Mais qu'as-tu? Ça te fâche? D'ordinaire, tu cours plus vite que cela.
— Tiens, dit-elle en ouvrant les rideaux, les voilà!"
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